Chapitre 0 : Introduction
Le riche Monsieur de Moriac était un passionné de magie et d'alchimie : Sa bibliothèque n'était remplie que de livres parlant d'histoires de fantômes, de mystères, de secrets inavouables et de formules magiques abracadabrantes. Lorsque cet homme n'était pas plongé dans un de ses bouquins, il faisait des expériences farfelues (et souvent malodorantes !) dans un petit laboratoire improvisé. Il était très heureux comme ça, mais ses voisins ne partageaient guère cette joie : Un jour, alors qu'au cours de ses manipulations, Monsieur de Moriac provoqua une énième explosion, ceux-ci laissèrent exploser leur mécontentement, se réunirent et lui expliquèrent qu'il avait tout intérêt à partir s'il ne voulait pas s'attirer de gros ennuis.
Le riche Monsieur de Moriac ne se le fit pas dire deux fois et dégota rapidement un manoir dans un quartier peu peuplé. Il l'acheta sans broncher malgré son prix, et fit construire un haut mur pour le cacher aux yeux (et aux oreilles) des rares voisins.En ce lieu, il put continuer de s'adonner à sa passion en toute liberté, ce qu'il fit, bien entendu. Il inventa pas mal de crèmes, de potions (dont une, révolutionnaire, contre la calvitie) et augmenta encore sa fortune en les faisant commercialiser. Mais ses recherches aboutirent aussi à d'autres choses de bien plus confidentielles. Par exemple, son jardin, où il cultivait des plantes étranges qui auraient fait hoqueter n'importe quel biologiste, et dont les effets en auraient surpris plus d'un...
Il y a fort longtemps (Vingt ans déjà ? Ah, que le temps passe vite) que le vieux Monsieur de Moriac mourut de chagrin. De chagrin, oui : Car sa chienne, sa chère et tendre amie, était morte quelques mois avant lui, et il ne s'en était jamais vraiment remis. C'est fou toute l'affection que l'on peut porter aux animaux, non ?
Le Manoir fut mis en vente, mais malgré que ce soit une grande et belle demeure, il ne trouvait pas preneurs, car il se trouvait à l'époque dans un quartier un peu "mort". Il commença peu à peu à se délabrer, et c'est alors que les souris virent le coloniser petit à petit. A l'époque, c'était encore des souris normales, jusqu'au jour où...
Le riche Monsieur de Moriac était un passionné de magie et d'alchimie : Sa bibliothèque n'était remplie que de livres parlant d'histoires de fantômes, de mystères, de secrets inavouables et de formules magiques abracadabrantes. Lorsque cet homme n'était pas plongé dans un de ses bouquins, il faisait des expériences farfelues (et souvent malodorantes !) dans un petit laboratoire improvisé. Il était très heureux comme ça, mais ses voisins ne partageaient guère cette joie : Un jour, alors qu'au cours de ses manipulations, Monsieur de Moriac provoqua une énième explosion, ceux-ci laissèrent exploser leur mécontentement, se réunirent et lui expliquèrent qu'il avait tout intérêt à partir s'il ne voulait pas s'attirer de gros ennuis.
Le riche Monsieur de Moriac ne se le fit pas dire deux fois et dégota rapidement un manoir dans un quartier peu peuplé. Il l'acheta sans broncher malgré son prix, et fit construire un haut mur pour le cacher aux yeux (et aux oreilles) des rares voisins.En ce lieu, il put continuer de s'adonner à sa passion en toute liberté, ce qu'il fit, bien entendu. Il inventa pas mal de crèmes, de potions (dont une, révolutionnaire, contre la calvitie) et augmenta encore sa fortune en les faisant commercialiser. Mais ses recherches aboutirent aussi à d'autres choses de bien plus confidentielles. Par exemple, son jardin, où il cultivait des plantes étranges qui auraient fait hoqueter n'importe quel biologiste, et dont les effets en auraient surpris plus d'un...
Il y a fort longtemps (Vingt ans déjà ? Ah, que le temps passe vite) que le vieux Monsieur de Moriac mourut de chagrin. De chagrin, oui : Car sa chienne, sa chère et tendre amie, était morte quelques mois avant lui, et il ne s'en était jamais vraiment remis. C'est fou toute l'affection que l'on peut porter aux animaux, non ?
Le Manoir fut mis en vente, mais malgré que ce soit une grande et belle demeure, il ne trouvait pas preneurs, car il se trouvait à l'époque dans un quartier un peu "mort". Il commença peu à peu à se délabrer, et c'est alors que les souris virent le coloniser petit à petit. A l'époque, c'était encore des souris normales, jusqu'au jour où...